Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

404 1 A 1 LES EVEQUES DE FREJUS ou villages, jamais à la calupagne, pas luême autour des sanc– tuaires dédiés à la Sainte-Vierge, de chanter tous les din1anches la préface de la Trinité, quanQ il n'yen a pas de propre, d'ajouter à l'oraison du jour celle du T. S. Sacrement, aux messes dites devant le Saint- Sacrement exposé. Sont indiqués aussi les fêtes de précepte (c'étaient celles qu'avait conservées Hercule de Fleury), et les jours de jeûne, savoir: le Carême, les QuaLre– Telups et les veilles de Noël, de la Pentecôte, de saint J ean– Baptiste, des saints apôtres Pierre et Paul, de l'Assomption et de la Toussaint (1). Martin du Bellay tenait rigoureusement la lnain à ce que les prescriptions liturgiques, l'ordre et la décence fussent observés dans les églises. Plus d'une fois il régla lui-même la disposition des bancs réservés aux fidèles. ous avons de lui à ce sujet une ordonnance spéciale pour la paroisse de Fayence (23 décembre 1751), une autre pour la cathédrale (20 décembre 1754) (2). ombre de chapelles rurales ou particulières étaient réguliè– rement desservies, alors que le service paroissial souffrait du manque de prêtres. L'évêque s'émut de cet état de choses. Dans une ordonnance du 26 mars 1754 il prit les luesures nécessaires pour y remédier. « Nous avons appris, dit-il, que plusieurs prêtres « amateurs du repos et de la liberté », trouvant dans le service de ces chapelles un revenu suffisant à leur subsis– tance, s'en chargent sans notre participation et enfouissent leurs talents J tandis que les paroisses manquent des secours (l'Ordo divini o/flcii. etc. Bibliothèque de l'évêché. (2) Arch. déples. Ina. e~cl. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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