Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

402 ~ A ~ LES EVEQUES DE FREJUS formé ni assez pénétrant, ne comprenaient qu'avec peine ce qu'on voulait leur' dire et que leurs idées se confondaient lorsqu'on changeait les termes auxquels ils étaient habitués ». Afin de ren1édier à ces abus, Martin du Bellay publia (9 août 1753) un catéchisme qu'il fit suivre d'un abrégé de la foi « à l'usage des personnes les plus grossières et les moins capables d'instruc– tion ». Ce fut le prelllier catéchisme du diocèse. Un règlement en organisa l'enseignement à l'église et dans les écoles. Le catéchisme devait se faire dans toutes les églises paroissiales et succursales tous les dimanches et fêtes, de la Toussaint à la fin du lllois de juin et, en Carême, les lundi) mercredi et vendredi de chaque semaine pour préparer les enfants à la confession annuelle et à la prelllière communion. Dans les écoles, on le ferait tous les mercredis et samedis de l'année. Quant à l'âge de la prelllière communion) il n'était pas fixé. C'était au curé et au confesseur à en juger selon les dispositions des enfants, mais on ne devait pas dépasser quatorze ans (1). Une ordonnance épiscopale du 29 juin 1754 autorisa les béné– ficiers à prendre sans interruption les vingt-quatre jours de vacances que Luc d'Aquin leur avait accordés en les obli– geant à ne point s'absenter pendant plus de huit jours consécu– tifs. L'année suivante, les chanoines, pris d'un mouvement de générosité, décidèrent, dans leur assemblée capitulaire du 25 juillet, que le produit des pointes infligées aux absents ne serait plus attribué aux droits de présence, mais appliqué aux répa– rations de la cathédrale auxquelles on venait d'employer les (1) CaUchisme de Mgr du Btllay. "1 andemcnt, p. 1. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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