Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FI DU XVIIIe SIÈCLE 397 ous le voyons refuser le .formà dignun~ à un prêtre de son diocèse J Jean-Baptiste Esclapon, qui avait obtenu le prieuré de la apoule et l'obliger, après l'avoir examiné, à passer trois Iuois au noviciat des Jésuites à cause de son insuffisance (1746). Informé de l'état de décadence où était tombé le couvent des Bénédictines de Fréjus, il obtenait du roi des lettres patentes pour le supprimer et donnait les biens de la communauté dissoute au couvent des Dominicaines, où les quatre religieuses qui restaient furent admises (17 mars 1748). Il fut stipulé qu'après la mort des Bénédictines, on prélèverait, sur les revenus de leur monastère, 300 li vres pour l'entretien de deux sœurs de Nevers à l'école des filles de Fréjus (1). Martin du Bellay signait encore à Paris (20 février 1749) les lettres de vicaire général pour Jean Cavalier, archidiacre de la cathédrale (2). Dans le courant de septembre 1749, il revint à Fréjus où il fut reçu avec « tous les honneurs con venables» et de grandes démonstrations de joie (3). Il publiait, le 0 novelubre, le bref du pape Benoi t XIV relatif à l'indulgence plénière pour les moribonds. Son voyage à Paris l'avait obligé à interrolnpre la première visite pastorale; il la reprit le 22 avril 1751 et, après l'avoir de nouveau suspendue, la termina au mois d'août 1754. A celte époque, les fièvres paludéennes décimaient les habi- (l~ Arch. dép1e s • 1 nsin. ecclés. passim. (2) Arch. déples. fns ill. eccl. (3) « POUl' marquel' la joie que la ville ressent du retour de son illustre pasteur. Gn fel'a prendre les armes aux hahitants pour border la haie, faire bravade ct lui fair~ tous les hon– neurs convenables ». (Arch. c 1es de Fréjus, BB Registre des délibérations.) e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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