Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

394 , A , LES EVEQUES DE FREJUS dons, dit l'évêque, aux pénitents de sortir de leur chapelle en habit, sous quelque prétexte que ce soit, excepté pour assister aux enterrements de leurs confrères et à ceux auxquels ils seront invités. Ils n'auront dans leurs chapelles ni exposition du T. S. Sa~relnent, ni bénédiction, ni chaire à prêcher, ni confessionnaux. ous défendons à tout prêtre d'y confesser, et M. le curé fera ôter la chaire à prêcher et les confessionnaux, s'il s'en trouve. ous défendons d'enterrer dans les dites chapelles et interdisons les cavea ux qui s'y trou vent; défendons aux confrères pénitents de s'assembler dans la quinzaine de Pâques, de Hameaux à Quasinlodo; en cas de contravention, la chapelle sera interdite. l OUS ordonnons que doréna vant, lors de rélection des marguilliers des confréries établies dans les paroisses, il ne sera élu qUR des marguilliers et aucune prieuresse » (t). Déjà, plusieur~ confréries, notamluent celles de Callian et du Luc, avaient été l'objet deb censures épiscopales. Après la publication de ces ordonnances, qu'un nouveau règlement vint plus tard compléter, les interdictions devinrent plus nombreuses encore. C'est ainsi que furent successivernent fermées: les cha– pelles des pénitents blancs de Draguignan (1747) et des pénitents gris de la même ville (1751), des pénitents de Gassin, du Muy (1754), de Fayence (1757). A Fréjus, l'affaire avait failli tourner au tragique. Pendant la semaine sainte de l'année 1751, les pénitents noirs, au mépris de l'ordonnance épiscopale, chan– taient dans leur chapelle l'office des ténèbres. L'évêque en ayant eu connaissance en voie son grand vicaire, Rafélis de Brovès, (1) Arch. déplu. Visites pastorales. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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