Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

3v2 , A , LES EVEQUES DE FREJUS tard, celle de Mont- Saint- Quentin J devint vicaire général de l'archevêque de Tours (1730) et, à la mort de Pierre de Castellane, était nommé à l'évêché de Fréjus, le 28 mars 1739. Il avait alors trente-six ans. Préconisé le 16 noven1bre, il fut sacré, le 13 décembre, à Paris, par l'archevêque Charles-Gaspard de Vintimille du Luc, assisté des évêques d'Evreux et de Mâcon. Le prévôt du chapitr'e, Jean-Charles Albin, qu'il nomnla vicaire général, pri t, le 13 février 1740, possession du siège en son nom. Le 1~ lllai, Martin du Bellay faisait son entrée solennelle à Fréjus. Dix mois après, un mandement du 9 mars 1741, annon– çait la prochaine visiLe du diocèse. D'après ses instructions, les enfants ne pouvaient êLre présentés à la confirmation s'ils n'avaient atteint l'àge de lept ans; ils ne seraient plus assistés de parrain ni marraine. Les marguilliers des confréries devaient tenir leurs conlpLes en règle et les lui présenter (1). Cornmencée le 9 avril 1741, cette première tournée pastorale fut interrompue le 4 mai, à cause du passage incessant des troupes qui, pendant la guerre de la succession d'Autriche, allèrent s'en1parer du comté de Nice. Elle fut reprise, le 22 avril 1743, et de nouveau suspendue un mois après, pour le même motif (2). Dans sa visite à Draguignan (26 avril 1743) Martin du Bellay (1) Arch. dép!e,. Visites pastorales.- La suppression des parl'ains et des marraines des jeunes confil'mants, rétablis pH le synode de 1882, date donc de Mgr du Bellay. (2; « Nous avons intel'rompu par deux fois le cours de nos visites, dit l'évêque, afin de n'être pas à charge à nos décimateurs des paroisses et de choisir des temps plus tranquilles et plus conformes aux desseins de paix qui nous amenaje~t 'ers vous ,.. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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