Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

390 1 A 1 LES EVEQUES DE FREJUS fait préparer. Selon ses dernières volontés, ses obsèques se firent sans aucune pompe (1). Le prélat avait laissé ses biens de famille au marquis de Castellane, son neveu. Le rnobilier, ainsi que les arrérages de la mense épiscopale, furen t légués au séminaire et à l'hôpital. Sauf la bibliothèque destinée à l'instruc– lion des jeunes clercs, ]a part du sénlinaire devait servir à la construction d'un nouvel établissement. L'hôpital eut l'obligation de recevoir gratuileluent, comllle l'avait déjà ordonné Fleury, les malades de Saint-Raphaël (2). Les habitants de Fréjus reconnaissants, placèrent le portrait de Pierre de Castellane dans la salle des délibérations du conseil communal (3) et donnèrent son nom à une des rues de la ville. Dans son Histoire de FréjusGirardin dit de lui: « Il fait voir beaucoup de modestie dans son élévation, beaucoup de régularité dans sa conduite, beaucoup de zèle pour la saine doctrine, beau– coup de pénétration dans les affaires, beaucoup de charité envers les pauvres. Enfin, ayant été choisi pour remplir la place que M. de Fleury avait quittée, ce prélat a toujours été comme lui l'exemple de son clergé et la bonne odeur de J .-C. à son troupeau» (4). (1) Cinq cents messes furent dites pOUl' le repos de son âme en quelques jours. (2j Maurine, notaire à Fréjus. Testament de Mir de Castellane du 1(1 décembre 1735. (3) Arch. cIel de Fréjus, BB. 28. (J) Girardin. Bist de Fréjus, 11, p. 27'. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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