Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FI DU XVIIIe SIÈCLE 37 discipline monastique dans l'abbaye de Saint-André de Villeneuve, dont il avait été le doyen avant d'être élevé sur le siège de Fréjus (1). Deux ans après, il est délégué par le Souverain Pontife pour terminer un différend qui existait entre les religieux de Lérin8 et l'évêque de Gênes au sujet de l'hôpital et de l'église de Saint-Antoine que ce prélat, lTIalgré ses prornesses anté– rieures) refusait de céder. La sentence de Bertrand, favorable au lTIonastére, termina le litige (2). Le 29 rnai 1256 il confirmait à Lorgues l'échange conclu entre Pierre Mison et les Templiers pour les églises d'Entraigues et de Vidauban. Nous le trouvons, en 1257, à Brignoles où, le 13 juillet, il assiste à l'inféodation de Pabie faite à Gilbert de Baux par Charles d'Anjou (3); deux jours après il y est télTIoin à l'homrnage-lige que vint prêter l'abbé de Montmajour pour les châteaux de Pertuis, de Graveson et du Castellet (4). Le 22 juillet, Bertrand de Saint-Martin reçoit d'Alexandre II la mission de convoquer ses comprovinciaux pour conférer au nouvel archevêque cl' Aix, Vicedominus, la consécration épisco– pale (5). A la suite de Charles d'Anjou, à Saint-Rémi, il est témoin de trois actes que ce prince y conclut le 22 juillet (6). Enfin, dans le courant de la même année, il intervient pour lui faire rendre la juridiction sur la ville d'Hyères et les Iles d'Or (1) Spécilège dJAchéri, t. VIII, (2) Cart. de Lérins nO 321.- Alliez. Hist. de Lérins, 11. 177. (3) Gallia nov. l, col. 354. (4) Revu~ hist. de Provence. Ilist. de Jfontmajour, p. 35 . (5) Ga/lia nov. l, coL 71. Instr.. X. (6) Id. col. 854. 3 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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