Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FI DU XVIIIe SIÈCLE 387 dit-il (1), que de voir les partisans de Jansénius et de Quesnel faire tous les jours de nouveaux efforts pour perpétuer leurs erreurs, et même .en vouloir faire revi vre certaines, quoique souvent prescrites, et à la condan1nation desquelles ils parais– saient être soumis. Con1bien encore de libelles sans nom d'au– teur répandus partout! Cornbien d'autres ouvrages que l'amour de la nouveauté et l'esprit d'indépendance et. de critique accré– ditent si fort qu'il semble qu'on veuille compter pour rien les respectables décisions et les règles les plus affermies de l'Eglise, ou même anéantir ou dégrader la juridiction ecclésiastique, et détruire, s'il était possible, l'infaillibilité de l'Eglise. « Mais la promesse de Jésus-Christ ne peuL être sans effet. Le roi, fils ainé de l'Eglise, inspiré par le Saint-Esprit, vient de donner de nouvelles preuves éclatantes de son alnour pour la religion au sujet de cette consultation de cinquante avocats du Parlement de Paris. Sa Majesté a ordonné à osseigneurs les cardinaux, archevêques et évêques qui se trouvaip,nt à Paris de s'assembler pour examiner cet ouvrage et lui en donner leur avis et jugement. « Ces prélats, en exécution de cet ordre, ont fait un ouvrage digne des prerniers siècles de l'Eglise qui sera une barrière inébranlable contre les excès et les entreprises des novateurs. ous le joignons à ce mandement et vous exhortons, M. T. C. F., à le lire, persuadé que cette lecture servira beaucoup à augmen- (1) J/andement de JHr l'évêque de Fréjus portant cOlldam1latioll d'un écrit intitulé Consultation de lU!. les avocats au Parlement de Paris au sujet du jugement rendu à Embrun cOlltre JI. l'évêque de Séne; (10 août 1728). (Bibholhèque de l'évêché.) e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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