Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

362 , ... , LES EVEQUES DE FREJUS asile que leur obscurité, ou le sein In6me de l'horésio, qui n'ont pu s'unir de communion aycc une eule égli e, qui n-'osent même montr'era leurs erreur' à découyert; ce petit nombre, di -j e J de prêtres pré– vaudra-t-il sur tou les éyêques du Inonde qui ont le Souyerain Pontife à leur' tète, ayec lequel il prononcent un Inêlno anathème contre leur mau "ai e doctr'ine ». Le savant préla t réfute les « raisons spécieuses» par lesquelles les JanséIJistes veulent prouver ( que le livre des Réflexions est reIn pli de piété, qu'il a été pendant trente ans regardé COln me très utile et approuvé de tout le n1onde, que c'est un précis des ouvrages des Saints Pères ). Il 1110ntre que quelques-unes des cent une propositions extraiLes de ce livre et condarnnées par la bulle, ne sont que la repr'oc1uction des propositions de Baïus depuis longtemps déclarées hérétiques, que les auLres, quoique elles ne renferment pas un poison si lnanifeste, « le pape a très sagelnen t fait de les conda rnner COlTIlne trop générales et pouvant renfermer un Inauvai' sens ». Parlni ces dernières se tr'o1Jve celle qui déclare nécessaire la lecture de l'Ecriture Sainte. Si rauleur des Réflexions, continue Fleury, -'était borné il diro dans sa propo ition LXXX que la lecture de l'Ecriture Sainte est pour tout le l1'"onde, et qu'il n'eùt pa. ajouté qu-'elle est utile à tous, en tout temps, en tout lieu: le pape lui aurait peut-être pa é cette proposition déta– chée. L'Ecriture Sainte e t pour' tous à la vérité, c'e. t-ù-dire J personne n'est exclus de la lir'e précisé111cnt par. on état, ni par sa condition. Les rois, les Inagistrat , le: fcmlncs, les ar'tisans, le peuple, tous sont appelés à se nourrir de ce pain cole te, pourvu qu'il y appor'tent le dispo itions néces"'aircs pour en profi ter; ca r' autremen t cc qu i devrait être pour eux une odeur de vie pour les vivifier de()iendrait ulle odeur lnortelle qui leur causerait la n?ort (1). Les plus grands défenseur~ de la lecture de l'Ecl'iture Sainte n-'ont , (1) 2 ad Corint. c. 2, V. 16 et 17. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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