Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

348 ~ , ~ LES EVEQUES DE FHEJUS Le cœur compatissant de Fleury ne pouvait rester fermé au Inalheur de ses diocésains ruinés par l'invasion. Dans son désir de soulager leur misère, il prit l'initiative d'inviter les maires des localités les plus éprouvées à s'entendre av Je les curés de leur paroisse pour dresser et lui envoyer, dans le plus bref délai, la liste des familles qui avaient souffert des déprédations et des excès de l'ennen1i (13 septen1bre 1707) (1). L'année qui suivit ce . évènenlents, l'évêque de Fréjus fit un nouveau voyage à Paris d'où il revint au comillencement de 1709 (2). Le 11 janvier il réunissait en effet un synode où furent adoptés les statuts qui fixèrent les jours des offices solennels et des processions à la cathédrale, et réglèrent le cèréllloniai de l'encensenlent des chanoines (3). Dans les collégiales de Dra– guignan , d'Aups et de Lorgue " le prélat rétablit l'usage de la pointe pour obliger les chanoine' à plus de régularité. A Lorgues encore il affecta le traitement du chanoine théologal, qu'il pour– vut d'une autre prébende, à l'entretien de deux secondaires qui aideraient le chanoine-sacristain dans les fonctions de sa charge (20 juin 1710). Entre temps son vicaire général, Joseph Vairae, vint, au nOln du Saint- Siège, publier dans ]a collégiale de Pignans (27 Inars 1710), les lettres apostoliques autorisant (1) Arch. c 1es de Roquebrune, GG. 23. - Leltl'e du secrétaire de Fleury, Clande Pa calis. (2) Les consuls de Cotigllar, vont encore, comme en 17(16, féliciter l'évêque à son rcloui' de Paris. (Arch. Clis de Cotignac, CC. 99.) (3) Il fut défendu de faire une demi-génuflexion devant les chanoines avallt ct après l'cn– censement. - Fonds du docteur Pascal. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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