Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

328 , A , LES EVEQUES nE FREJUS leur confiance; nous exhortons pareillement les paroissiens à regarder leur pasteur C01l1n1e leur père, à avoir pour lui toute la déférence qu'ils lui doivent et à songer qu'en l'honorant ils honorent dans sa personne l'Eglise et Jésus-Christ lui-nlême ». Paroles vraiment inspirées par l'esprit évangélique qui résument adn1irablement l'apostolat du elergé dans les paroisses et les devoirs réei proques des pasteurs et des fidèles. Afin de faciliter l'expédition des affaires, Fleury divisa le diocèse en neuf doyennés, dont les chefs-lieux furent: Fréjus, Draguignan, Aups, Barjols, Lorgues, Pignans, Saint-Tropez, Seillans et Bargernon. « Il ne donna cependant, dit Girardin, aucune juridiction aux curés de ces lieux .... il leur adressait ses lettres et ses ordres pour les notifier aux curés d'alentour, qu'il avait respecti venlent rangés dans leurs doyennés » (1). En 1705, l' évêq ue de Fréjus alla assister à l'asselublée du clergé de France. Il y émit le vœu, qui fut inséré dans le cahier des remontrances, que l'on fit insinuer au greffe ecclésiastique les procurations pour résigner émanées de la vice-légation d'Avignon) comme cela se pratiquait déjà pour celles qui venaient de Rome (2). En passant à Aix, pour se rendre à Paris, il fit hom– mage du ten1porel de l'évêché entre les mains de Pierre Lombard, conseiller a u Parlement. Il mi t à profit son séjour dan s la capi– tale pour hâter la solution d'un procès relatif à la taxe d'une terre, sise à Mandelieu, qu'on avait à tort inscrite comme bien de l'évêché. Le prélat obtint gain de cause (15 octobre 1705), et le (1) Girardin. Desc1'Îpl. du diocése. p ~5. (2) Id. RisI de J/f'éjus, 11, p. 268. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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