Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU "Ille A LA FI DU XVIIIe SIÈCLE 31 Bérenger était déjà sans doute atteint du mal qui devait bientôt l'emporter. L'année suivante, tout espoir de guérison étant perdu, il envoya sa démission au Souverain Pontife. Innocent IV lui adressa de Lyon, le 8 octobre 1246, un bref lui enjoignant de rester à la tête de son église jusqu'à la nomination de son successeur et en même temps il chargeait l'évêque de Grasse de lui choisir un coadjuteur. Cette dignité fut offerte au prieur des Dominicains de Marseille, Pons, qui la refusa. Devant cet échec, l'évêq ue de Grasse con~idéra sa luission comme terminée. Sa négligence ayant été signalée au Pape par le prévôt de la cathédrale, Othon Fornarie, ILnocent 1V écrivit à l'évêque de Riez de se rendre à Fréjus pour donner un coadjuteur à Raymond Bérenger. « Si ce préla t, ajou tai t le Souverain Pon tife, donne spontanément sa démission, YOUS lui assurerez une pension suffisante sur les reven us de l'évêché l) (1). Le coadjuteur aurait été, d'a prés Antelmy, le sacristain de l'église d'Arles, R. (2). Mais sans doute le nouvel évêque ne réussit pas à contenter les chanoines, car nous voyons le chapi– tre renouveler ses protestations. Le 15 février 1248, le Souverain Pontife prescrivait à l'évêque de Sisteron de se rendre à Fréjus pour y présider l'élection du successeur' de Raymond Bérenger, dont la démission était acceptée (3). Cet évêque mourut le 16 décembre de la mênle année (4). (1) Ga/lia novissima. Instrum. XXIV. (2) Antelmy. De Illilzi8, p. 261.- Girarùin. Hist. de Fréjus) II. (8) Gallia novissima. Instrum. XXIV. (4) lt. l, col. 353. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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