Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FIN DU XVIIIe SIÈCLE 307 avec soin les enfants qui lui étaient présentés pour la confir– mation, refusant impi toyablement ceux qui ne lui paraissaien t pas suffisamment préparés. En même temps il prescrivait de séparer les hommes des femmes dans l'église, de présenter les nouveaux-nés au baptême dans les trois jours de la naissance, avec défense de leur donner des noms empruntés à l'Ancien– Testament ou à l'histoire profane. Il s'informait avec sollicitude de la situation des écoles, obligeait les conlmunes à en tenir au moins une. Quand les ressources manquaient pour ~ntretenir un régen t, il chargeai t les prêtres des paroisses cl' en rempl i l' 1 es fonctions. Ainsi fit-il à Ramatuelle (1). Comme son prédécesseur, le prélat ain1ait les lieux de pèleri– nage: nous le voyons, le 28 luars 1686, dire la messe à la chapelle de 1 otI'e-Dame-de-Grâces, vénérer le corps de sainte Rossoline le 6 avril suivant. Il visite à Callian les reliques de sainte Maxime, à Callas celles de saint Ausile et reconnaît à Barjols l'authenticité des reliques de saint ~1arcel sauvées du bûcher des huguenots et récemlnent cédées par Joseph de Pon– tevès à l'église collégiale. Les religieuses trouvèrent en Luc cl' Aquin un père à la fois ferme et plein de bonlé. C'est ainsi qu'il défendit à la supérieure des Ursulines de Barjols de donner des pénitences extraordi– naires sans sa permission et d'arrêter ou d'ouvrir les lettres que les religieuses voudraient lui adresser. Le 29 mars 1687, une ordonnance pastorale rendit obligatoire J dans les couvents de femmes, l'élection de la supérieure tous les trois ans. Ayant (1) Arch. dépI". Visites pastorales. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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