Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

304 " A " LES EVEQUES DE FREJUS tous les revenus de la mense épiscopale échus depuis la mort de Clermont-Tonnerre (27 juillet 1681) (1). Selon l'usage, le conseil cOllllnunal. de Fréjus envoya au nouvel évêque une députation pour le féliciter. Les délégués ne l'ayant pas trouvé à Aix, allèrent jusqu'à Saint-Paul. Le prélat « les reçut fort agréablen1ent, dirent-ils à leur retour, et promit de se rendre à son nouveau siège très-prochainement » (2). Mais Luc d'Aquin) après avoir fait prendre possession de l'évêché, le 16 août suivant, par Jacques Benoit, bourgeois de Fréjus, différa près de deux ans son arrivée, retenu hors du . diocèse par la mission de confiance qu'i 1 a vai t à remplir. Louis XI V prépa rai t, de concert avec ses théologiens, la fameuse 'assemblée du clergé d'où devait sortir la dèclaration de 1682. Il avait donné des ordres pour qu'on élut dans chaque pro– vince ecclésiastique les députés sur lesquels il pouvait compter. Le cardinal de GrÏlnaldi, archevêque d'Aix, prévoyant ce qui devait arriver., se refusait à convoquer ses suffragants. C'est alors que le roi, résolu à agir en dehors de lui, manda aux évêques de la province qu'à raison du refus du métropolitain, l'évêque de Riez., le plus ancien d'entre eux, était chargé de les réunir en assemblée provinciale. « J'ai l'assurance, ajoutent les lettres royales, que vous donnerez en cette occasion des marques de votre zèle ordinaire pour l'exécution de ce que je désire ». Afin de faciliter sa mission à l'évêque de Riez, déjà gagné à la (4) Arch. déples. Insin. ecclés. (5) Arch. ClIs de Fréjus, DB. 21, (0 328 VO. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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