Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FI DU XVIIIe SIÈCLE 299 ]Von verbo, sed eœemplo suo Quid autem clamat? omnis caro fœnum: Et omnis gloria ejus, quasi flos jœni. Exsicca– tum est fœnum, et cecidit !los, quia spiritus Domini sujflavit in illo. Abi viator: Et optimi pastoris piis manibus perennem gloriam apprecare (1). Pendant sa maladie les chanoines avaient fait saisir quarante– quatre charges de blé dont le produit, 815 livres, devait servir de premier appoint pour acheter la chapelle pontificale que le prélat défunt devait encore. En gens avisés, les dignitaires de la cathé– drale préférèrent prendre une garantie sérieuse du vivant de l'évêque que d'attendre le bon vouloir de ses héritiers. Ils dési– gnèrent pour vicaires capitulaires, pendant la vacance du siège, le prévôt Jean de Coriolis, Bernardin de Camelin et Pierre Maille. Joseph Antelmy continua de remplir les fonctions d'official. Le con1missaire du roi arrenta aux enchères les annates de l'évêché au prix de 22,000 livres et fit réparer les immeubles de la mense épiscopale aux frais des héritiers de Zongo Ondedei (2). (1) Antelmy. De lnitiis, p. 17,1.- Du temps de Girardin celte épitaphe se voyait encore au pit:d du maitre-autel de la cathédrale. (~) Coste et Brunei, no taires à Fréj us. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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