Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FIN DU XVIIIe SII~CLE 293 mois de janvier 1677. L'assemblée char'gea les syndics de la chambre ecclésiastique ~ « de prendre les moyens les plus efficaces pour mettre la dernière main à cet é"tablissement », el fixa au mois de février la réunion des délégués diocésains. Clermont-Tonnerre interrompit, pour y assister, la visite pasto– rale qu'il faisait à celte époque. Il pr'oposa d'abord à la chambre diocésaine de renoncer au bénéfice de l'arrêt rendu par le Parlement, ,le 30 janvier 1673, arrêt qui avait réduit, cornIlle nous l'avons déjà vu, la contribution des bénéficiers; les syndics s'y étant opposé, il jugea prudent de ne pas insister. « Quoique nous soyions en droit, dit-il, de den1ander la somme qui a été accordée par le roi et d'en appeler à son conseil, nonobstant l'avis contraire du Parlement de Provence, pourtant, craignant que cette poursuite ne retarde encore l'établissement du séminaire que nous avons tant à cœur et espérant d'ailleurs que la contribution volontaire à laquelle on se soumettait pour– rait attirer plus aisément les libéralités des bénéficiers qui suppléeront encore avec plus d'abondance à ce qui pourrait manquer, nous consentons à ce qui nous est demandé et pour montrer que nous ne voulons pas être des derniers à donner l'exemple, nous consentons à être soumis à l'imposition com– mune». Ces paroles furent couvertes d'applaudissements. Les syndics n'eurent plus qu'à fixer la part de contribution afféran t à chaque bénéfice. Au lieu de 1,500 livres, la taxe s'éleva à 1,600, grâce à la déclaration faite par l'évêque de considérer comme non avenu, en ce qui le concernait, l'arrêt du Parleluent. Il fut ensuite réglé qu'on acquerrait deux maisons dans la rue Saint-Joseph, pOUl' Y recevoir les ecclésiastiques J et l'on fixa 19 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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