Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FIN DU XVIIIe SIECLE 287 BENOIT-ANTOINE DE CLERMONT-TONNERRE (1675-1678) SOMMAIRE. _. Refus de Michel Poncet. - omination et sacre de Benoit-Antoine de Clermont-Tonnerre. - Vi ite à la Sainte-Baume et ù Saint-Maximin.- L'ordonnance sur les confesseurs.- Mesures de rigueui" contre les Observantins de Sainte-Rossolinc. - La visite du diocèse. - Les missions. - Charité du prélat envers les pauvres et les infirmes. - Sa dévotion envers la Sainte-Vierge.– Sentence de visite contre les désordres de la Saint-Marcel à Barjols. - Les reliques de Sainte-Maxime. - Félicitations aux prieurs sur la bonne tenue du lieu saint. - Sollicitude du prélat pour la construction des nouvelles églises. - Sa vigilance sur les sages-femmes et les hôpitaux. - Son zèle pour faire adopter la liturgie romaine. - Mésintelligence dans le sein de la collégiale de Draguignan. - Inauguration du grand séminaire. - Le Propre du diocèse. - L'attentat de Tourrettes: excommunication de Pierre de Villeneuve; interdit sur le village; le pardon. - La maladie du prélat. - Le viatique et la mor-t. - Les chanoines et la chapelle pontificale.- Administration de la mense par le commissaire du roi. Aussitôt après la mort d'Ondedei, le roi nomma Michel Poncet à l'évêché de Fréjus. Les bulles d'institution n'étaient pas encore expédiées que celui-ci avait déjà renoncé à son siège pour accepter l'archevêché de Bourges devenu vacant. Le choix du roi se porta alors sur Benoit-Antoine de Clermont-Tonnerre– Crusy, du diocèse de Langres, licencié en théologie. Le nouvel évêque J âgé de trente ans à peine, appartenait à l'une des plus illustres familles de France. Quoique petit de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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