Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FIN DU XVIIIe SIÈCLE 285 pour les œuvres pies et pour récompenser ses domestiques 36,000 livres; il était connu, respecté et aimé de tous les grands .... , fort colère, maii après sa colère plus doux qu'un agneau, jamais malfaisant et pardonnant ... facilement à ses ennemis ... , il était plus qu'économe, il était les délices des honnêtes gens; en conversation et dans les affaires ~ il en savait autant que le meilleur avocat du monde» (1). lVloreri, qui lui dédia sa traduction - devenue rare - de la Perfection chrétienne de Rodriguez, aurait relevé dans la préface quelques particularités intéressantes sur cet évêque: (2) « Il passa sa jeunesse à Rome où il fut employé à diverses négociations importantes. « Envoyé en Portugal, il s'y fit admirer. A son retour à Rome, il y reçut des applaudissements « qui firent désirer à plusieurs grands hommes de finir par où il commençoit ». « Il fut envoyé à Avignon auprès du cardinal Mazarin, vice-légat, qu~ conçut tant d'estime pour lui que, devenu luinistre, il voulut l'avoir auprès de soi. Ondedei était déjà de retour de Rome; il en revint pressé par les sollicitations du cardinal. « Chargé sous le cardinal, premier ministre, du département des affaires d'Italie -' il s'en acquitta avec tant de succès, qu'on attribue à sa prudence le succès de nos arillées en Italie. « La reine-mère l'honora de son estime... et Louis XIV le (1) Arch. Cl .. de Fayence, Rflgistres de s'pultures, 1674. (~) ote de M. le chanoine Audibert. ancien supérieur du grand-séminaire de Fréjui. (Papiers de la famIlle G-M. de DraguigllclJl.) e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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