Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FI T DU XVIIIe SIÈCLE '277 1673, une nou velle conven tion raHachai t les J ésui tes à Fl'éj us , tandis que le 22 novembre suivant, Zongo Ondedei leur rétrocé– dait la pension de 900 livres (3). Les autres communautés de la ville épiscopale furent égale– ment favorisées de sea largesses. Nous l'avons déjà vu J rnême avant la prise de possession, venir généreusernent en aide aux Bernardines pour la réparation de leur monaslère (1658). Il fit encore réparer à ses frais le couvent des Observantins (1669), agrandir celui des Frères Prêcheurs. « Ces libéralités, dit Antelmy, permirent aux Dominicains de doubler leur nornbre et d'envoyer des novices à la luaison de Fréjus pOUl' leur faciliter l'étude de la philosophie et de la théologie» (4). Si les autres comrnunautés religieuses du diocèse n'obtinrent pas les mêmes faveurs, ZOllgO Ondedei ne laissa pas de les encourager et de leur donner dès luarques de sa bienveillance. Il approuvait, en 1662, l'établissement des Trinitaires au Luc. Dans sa visite à la chartreuse de la Verne, en 1667, il permit au prieur D. Bagnoly de bénir la chapelle qu'il venait de construire et de confesser les domestiques du couvent ainsi que les étran– gers. Mais il n'hésitait pas à réprimer sévèrement toute atteinte à son autorité. C'e"st ainsi qu'il excommunia la même année les moines du Thoronet qui ne voulurent pas recevoir sa visite. Les Ursulines de Pignans avaient dû agrandir leur couvent devenu insuffisant pour recevoir leurs nombreuses élèves. Celles d'Aups cultivaient chez leurs pensionnaires le goûL de la musi- (3) Roux, Dolle et Raymonù, notaires à FréJug.- Arch. c les de Fréjus, DB. 19, ~O. (4) Roux, notaire à Fréjus.- Antelmy. Df,scripl. diœc. p. 33:>. 18 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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