Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FI DU XVIIIe '- IECLE 2ï3 Ondedei se montra-t-il moins rigoureux; il en dispensa, sauf pendant les diIl1anches et jours de fête, les prêtres des paroisses peu importantes, exigeant toutefois qu'on sonnât chaque jour les Ina tines. L'instruction religieuse des fidèles fut un des principaux objets de sa sollicitude pastorale. Ton seuleluent il voulait que le prône se fit chaque dimanche et qu'il fut précédé de la récitation des prières et de l'annonce des jeûnes et des fêtes de la semaine, il tint encore la 111ain à ce que le catéchisn1e fut enseigné aussi tous les dirnanches, depuis la Toussaint jusqu'à la Trinité. Quand il venait à apprendre que l'instruction reli– gieuse était en souffrance dans une paroisse, il s'e111pressait d'y envoyer, avant la visite pastorale, deux capucins pour l' évangéli sel'. Afin d'obliger les prêtres à remplir fidèlement les devoirs de leur charge, Ondedèi adopta le système des amendes pécu– niaires. Quiconque avait négligé de faire le catéchisn1e, de dire la me::,se de l'aube, d'a Il umer la ]arrlpe du sanctuaire, de porter l'habit ecclésiastique devait verser pour les besoins de son église, une componende de 20 sous. Ce moyen fut plus efficace que toutes les sentences de visite à conserver dans la pra tique de leurs devoirs un grand nombre de membres du clergé. Le prélat fit aussi une ordonnance pour obliger les mar– guilliers des autels et des confréries à rendre annuellement leurs cOluptes en présence du vicaire et des consuls de leur paroisse et en remettre le reliqua t à leurs successeUl~S (1). (1) Arch. etes de Montauroux, BB 5' e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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