Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

272 1 ~ 1 LES EVEQUES DE FREJUS si peu canonique, ils obtinrent, en 1668, du pape Clément IX, une bulle de sécularisation. L'acle pontifical fut promulgué le 15 février 1n7Ü par l'évêque de Toulon (1). On ne s'explique guère en cette circonstance l'exclusion de l'évêque de Fréjus auquel le Souverain Pontife avait soumis quelques années aupa– ravant (1664) un grave différend survenu enlre l'évêque de Grasse et les habitanls d'Antibes, au sujet de la vicairie aposto– lique de leur ville, et dont la décision avait satisfait les deux parties (2). Zongo Ondedei ne se contenta pat) de veiller à la régularilé et à la décence des céréluonies ùu culte, il déploya en n1êLue telnps le plus grand zèle à répandre la dévotion au Saint– Sacrement. Dans ce but il ordonna qu'on fit brûler à l'autel., les jours d'exposition, les douze cierges liturgiques. Afin de pro– curer aux églises les ressources nécessaires à ce coûteux luminaire., il voulut qu'on établit dans toutes les paroisses la confrérie du Corpus DOlnini. éanmoins il jugea opportun de dirninuer le nombre des bénédictions et de réduire les exposi– tions au troisième din1anche, en rendant cette pratique obliga– toire dans toutes les paroisses (3). La récitation quotidienne de l'office divin était encore en usage dans la plupart des paroisses, luais souvent le clergé n'était pas assez nOlubreux pour qu'elle se fit avec décence et dignité. Aussi (1) Le Culte de llla1'ie à Pignans, p. 190. (2) Gallia. Evêché d'Antibes. Pièces justificatives, Ill. (3) Par exception, les habitants de Seillans eurent cette faveur tous les dimanches « parca 'lue, dit l'évêque, les fidèles de cette paroisse vie/Ulcnt avec plus d'emprrssement :lUX offices) toutes les fois que le Saint-Sacrement est. exposé ~. - Arch. dép1e s • Visites pastorales. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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