Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

270 1 ~ 1 LES EVEQUES DE FREJ S exigée seule111ent des chanoines en sen1aine, ne devin t obliga– toire pour tou qu'aux fêtes de oël, de Pâques, de la Pentecôte et de la Fête-Dieu. Enfin clans le but d'éviter la confusion qui se produisait dans les cérén1onies, une ordonnance épiscopale du 4 111ai 1667 les 111it en delneure d'adopter dans trois IllOis un céré1110nial unique, « soit le r0111ain, soit celui de la Illétropole, à 1110in " ajoutait l'ordonnance~, qu'on veuille rédiger par écrit les cérén10nie ' qui doi vent A tre ob 'ervées par la coutU111e, en les conforn1ant au cérén10nial l'ornain» Cl). Les chanoine' de::; collégiale') eux aussi, par l'inobservation des règles canoniques ou leurs dissension intestines fournirent plus d'une fois à Oncledei l'occasion d'intervenir. En 1660 il pern1ettait d'établir à Lorgues deux curé' arnovi– bles pour aider le chanoine- 'acristain dans le service parnissial et il approuvait la délibération qui in1posait à tout chanoine l'obligation de se faire ordonner prêl.re à l'âge de 25 ans au plus tard. Des ordonnance::; 'évères durent rappeler à leurs devoirs les char:oines de Barjol ' qui avaient conservé leurs habitudes lllondaines. A Aups la rnésin telligence régnait parmi les n1en1– bre8 du chapitre; l'évêque les Inand<l tous à Fréjus pour connaître les griefs de chacun et rétablir la bonne harmonie (2). Plus graves encore étaient les désordres dont la collégiale de Draguignan était affligée. Un violent conflit avait éclaté au sujet d'une stalle plus élevée :que le doyen s'était fait dres 'el' dans le chœur. Querelle digne d'être chantée par l'auteur du Lutrin, (1 \ Roux, notaire à Fréjus. (2) Ard}, dép1e l • Insin. ecclés. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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