Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FI DU XVIIIe SIÈCLE 25 aurait le droit de pâturage sur tout le territoire de Villecroze, mais il lui était défendu d'y envoyer un troupeau appartenant à une maison religieuse sans le consentement du prieur (1). S'il faut en croire Girardin, ce serait encore Bertrand de Favas qui, en 1232, aurait cédé aux moines de Lérins la dîme de Saint-Martin de la Napoule pour recevoir en échange l'église de Saint-Lambert à Fréjus et toutes les possessions de ces religieux dans la viJle épiscopale, au Puget" à Roquebrune, au Revest, à Sainte-Maxime et à Miramas (2). Un doculuent, dont Antelmy affirme l'authenticité eL que Girardin a mal interprété, nous montre encore" l'année suivante, sur le siège de notre église Bertrand de Favas, dont le nécro– loge de Fréjus assigne la mort au 7 décembre, sans en marquer l'année (3). Il dut mourir en 1234, puisque son successeur, que nous verrons sur le siège de Fréj us en 1235, était encore prévôt du chapitre le 28 juillet de l'année précédente (4). (Il Carlul. de S. Victor, nO 85. (2) Girardin. Hisl. de Fréjus, Il, 198.- Descript. dn diocese, p. 127. :3) c J'ai lu dans le livre Peloux, dit Antelmy, que le six des Ides de septembre 1233, • Bertrand, évêque de Fréjus, paya à Guillaume de Fayence la somme de quarante livre pour le prévôt Raymond Bérenger ~. De Iniliis, p. 160. (4) Gllilia novissima, 1, 352. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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