Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FIN DU XVIIIe SIÈCLE 253 tur (1), mais le projet ne put aboutir. Il fut plus heureux auprès des Bernardines de la Rocha-en-Savoie. Neuf sœurs de ce n10– nastère) dont quelques· unes, dit Girardin, avaient été formées à la vie religieuse par saint François de Sales, vinrent, en 1647, fonder à Fréjus une nouvelle communauté à laquelle l'évêque donna pour directeur spirituel son neveu, le chanoine Joseph de Camelin. Il prit à sa chal'ge la construction du couvent qui fut ter– minée en 1650) dont la dépense s'éleva à 6,000 livres (2). D'autres C01TIlTIUnautés reçurent des secours pécuniaires: 100 li vres les Ursulines de Saint-Tropez, 190 les Observantins de Fréjus (3). Les paroisses du diocèse dont il était le prieur bénéficièrent également de ses libéralités: c.'est ainsi qu'il pourvut d'orne– ments les églises de Montauroux et de Saint-Raphaël, fit dorer le l'étable du lTIaitre-autel de Flayosc, renouve1er celui de Bagnols; il donnait en outre 100 écus à l'église du Muy pour une chaire et une balustrade en noyer devant le chœur pareille à celle de la cathédrale (c et cela, dit-il, à cause de sa beauté et de la probité et intégrité du vicaire Clavel ». Enfin il assurait le service religieux des hameaux de Saint-Paul et des Adrets en y entretenant un desservant de ses propres deniers (4). Pierre de Camelin voulut s'assurer, ainsi qu'à son oncle, des prières à perpétuité. Déjà, en 1610) n'étant·encore qu'archidiacre, il avait fondé, à Flayosc, la chapellenie de Saint-Pierre. En 1652, Il) Raymond, notail'e à Fréjus.- Arch. c les de Fréjus, BB. 14. (2) Maurine, notaire il Fréjus.- Ce couvent fut fermé en 17·18. Il porte encore le nom de Couvent; la cour s'étendait jusqu'au pied de la lour carrée de Ricu)phe qui est près de Id mairie. (3) Notaires de Fréj us. passim. (4) Ibid. id. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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