Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

252 ~ ~ ~ lES EVEOUES DE FREJUS J •..., quelles, quarante ans auparavant., elle avait été condamnée pour la reconstruction du château seigneurial démoli par les habi– tants. Cette S0111111e, doublée de ses propres deniers, pern1it à l'évêque d'acquérir une maison où il venait avec sa suite passer la saison d'été (1). Défenseur vigilant de ses droits temporels et des intérêts du clergé, Pierre de Calnelin fit exen1pter les terres de l'évêché d'un in1pôl indûlnent perçu (1637), et il obtint du bureau ecclé– siastique de la Provence la restitution des taxes que le diocèse de Fréju' payai t depuis longtelnps pour celui de Grasse (27 noven1bre 1647) (2). PIns tarel, quand le contrôleur général de la 111arine, Jean Liens, qui avait reçu du roi l'autorisation de des?écher les marais de Fréjus, voulut prendre le titre de sei– gneur des Paluds, il s'opposa énergiquement à ses prétentions, en Inêlne temps qu'il l'encourageait dans son utile entreprise (3). A l'exemple de son onclé, Pierre de Camelin se montra le bienfaiteur dévoué des COl1llnunautés religieuses. Il contribua pour 300 livres à la construction du couven t des DOITlinicaines que.Barthélelny avait fondé à Fréjus (4). Voulant doter la ville d'un second monastère de femmes) il jeta d'abord les yeux SU}' les Ursulines de Barjols. Sur sa dernande, le conseil COlTIn1Unal avait consenti à exempter cc.' religieuses du double droit de Inou- (1) Roux et Jacques Camelin, notaire à Fréjus. (2) Arch'. dôplas. Inventaire drs titres de l'évêché. (3) Raymond et Roux, notaires à Fréjus. (4) Ce couvent a servi uccr' ivement. après la Révolution, de monastère de Carmélites, de collège catholique. de noviciat ùu Bon-Pasteur; il appartient aujourd'hui au. rcligieu cs de Nevers qui y ont établi une mai on d'éducation. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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