Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FI T DU XVIIIe SIÈCLE 247 ses successeurs ne pourraient être admis à cette dignité, que s'ils étaient prêtres et docteurs en théologie. Il consentait à réduire de 100 li vres la pension qui lui étai t servie à la condi tion que les chanoines chanteraient solennellement, après complies, les litanies du Nom de Jésus depuis Noël jusqu'à la Purification, les Joies ou gaude de la Vierge Marie tous les jours après complies, depuis Pâques jusqu'à la Pentecôte, et les litanies de la Vierge, les veilles et fêtes de la Mère de Dieu. La n1aison claustrale était par le même acte partagée en deux: une part affectée au rectorat et doyenné et l'autre au chapitre. Ce concordat passé en présence de l'évêque de Fréjus, le 27 avril 1652, avait pour but, dit M. R. Poulle, de lier plus expressément les parties en cause par une rati– fication formelle de la sentence de l'évêque de Sênez, de la bulle d'érection, de la transaction de 1571 et des arrêts de Dijon» (1). Les difficultés que Pierre de Can1elin l'encon tra dans ses rapports avec les collégiales sont de peu d'irnportance auprès de celles que lui suscita l'hostilité constante du chapitre de la cathédrale. Nous savons déjà que du vivant de son oncle il était en mésintelligence avec le vicaire général icolas Antelmy el qu'il avait pris des mesures pour attaquer sa nomination. Après la mort de Barthélemy, Pierre mit son projet à exécution (1644). A peu d'intervalles, icolas Antelmy fut dépouillé dA l'adminis– tration du greffe ecclésiastique et du titre de vicaire général. Le vieux chanoine ne put résister à cette disgrâce et lTIOUrut deux ans après (2). (1) R. Poulie. Hist. de l'église paroissiale Notre-Dame et Saint-b1ichr.l p. 256 et 257. (2) Arch. dépl... llH'entaire des titres de l'évêché.- Notaires de FréJUS, passim. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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