Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

246 1 A 1 LES EVEQUES DE FREJUS l'ant qu'ils « ne cesseront de prier pour la continuation de sa prospérité ». A la suite de cette démarche Pierre de Camelin envoie une lettre aux chanoin"es par laquelle, tout en approuvant leur conduite, il trouve cependant « raisonnable que le sieur doyen ait sa chaire à l'instar de celle du sieur prévôt de la cathédrale, vis-à-vis de celle du sieur sacristain, et qu'aux jours solennels, lorsqu'il fera les offices, on lui rende les mêmes honneurs qu'on tient au prévôt de Fréju »(27 octobre 1649). Malgré tout les choses en étaient restées là, lorsque l'intervention de l'évêque de Sénez, Louis du Chaîne, qui se trouvait de pas 'age à Draguignan, vint heureusement mettre fin au différend. Ce prélat, pris pour arbitre, « décida que le doyen se départirait de la cure des âlnes, qui appartiendrait au chapitre tout entier. Il attribua au doyen une pension de 1,500 livre , avec la charge de ubvenir aux frai de la visite épiscopale et de la recon"tru tian de l'église parois iale, i elle venait à s'écrouler, sauf, dan ce ca " à actionner la con1mu– nauté pour la faire participer à la dépen e. Le chapitre était soumis à l'obligation de fournir le ornements, de payer les prédicateurs et d'acquitter diverses pensions. Pour marque de sa dignité, le doyen aurait au chœur une chaire plus élevée et placée vis-à-vis celle du sacristain; il aurait voix prépondérante dans les délibérations en cas de partage. Cette sentence arbitrale fut reçue devant notaire, le 23 septembre 1651 (1). L'année sui vante une nou velle con vention la cOlnpléta et la modifia sur quelques points. (( Le doyen se déclarait obligé à la résidence; (1) Rayœond PoulIe. Histoire de l'église paroissiale Notre-Dame ct Saitlt-Michel, p. ~5'. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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