Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

• DU XIIIe A LA FIN DU XVIIIe SIÈCLE 237 Les consolations ne lui manquèrent pas. Les fidèles ayant voulu recevoir de sa Inain la cOlnmunion pascale, l'évêque se prêta volontiers à leur pieux désir. Il Co.lnmença la distribution du pain eucharistique le jeudi saint à 7 heures, l'interrompit pour consacrer les saintes huiles et la continua ensuite jusqu'à midi. De même le samedi saint. Le jour de Pâques, à la pointe du jour, finfatigable prélat était à l'église; il ne quitta la sainte table que pour officier à la grand'lnesse et y revint communier les fidèles jusqu'à une heure de l'après-midi. Même affluence les lundi et mardi sui vant-s. Ces jours-là ainsi que le dünanche de Quasimodo -' il donna encore la communion pendant plusieurs heures, avant et après ]a grand'messe. Pendant la semaine de Pâques il a vait conféré, le jeudi, la tonsure à cent dix-huit jeunes gens et elnployé les autres jours à la visite de la collégiale et des monastères. Dans sa visite à Callas, le 10 novembre 1039, il reconnut les ossements de saint Ausile découverts dans la chapelle rurale de ce nom, sous son prédécesseur, mais, comme lui, suspendit son jugement avant d'en permettre le culte public. Cependant, le 27 février suivant, se rendant aux vœux des habitants, il autorisait leur translation dans l'église paroissiale; il envoyait ensuite trois comn1issaires SUI' les lieux et, quelque temps après, un jésuite de la résidence de Fréjus pour établir l'authenticité des miracles opérés par l'intercession du saint. Malgré le rapport favorable des enquêteurs, il ne s'en tint pas à leur sentiment; à 6 heures du matin) le jour de Pâques aux vêpres, le lundi et le mardi ùe P~ÎlJues à la grand'messe. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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