Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

226 1 A 1 LES EVEQUES DE FREJUS nitif. La pension perpétuelle assurée par leur fondateur était prilnitivement de 400 livres; elle fut portée, en 1634, à 580 (1). Les Jésuites devinrent pour Barthélemy de Camelin de précieux auxiliaires. Le prélat avait souvent recours à leurs lumières; il les envoyai t prêcher dans les paroisses et se faisait toujours accompagner de l'un d'eux dans ses tournées pastorales pour faire entendre aux fidèles la parole de Dieu. Ces religieux se livrèrent dans la ville épiscopale à toutes les œuvres de leur saint 111inislère; ils y établirent deux congrégations d'hommes, l'une de bourgeois, l'autre d'artisans et ils gardèrent longtemps la direction du collège que le conseil cornmunal leur confia peu de temps après leur arrivée (2). La fondation des Dominicains suivit, en 1634, celle des J ésui tes. Barthélemy de CaLnelin obtint pour eux du conseil communal la chapelle de otre-Dame-de-Pitié et une ancienne léproserie con tigua -' près des Arènes, qu'il fit transformer en couvent et meubler à ses frais. De plus il acquit trois grandes terres qu'il leur donna pour leur entretien (3). Au début la ll) Jean Raymond. Jacques Camelin, Roux et Gaston, notaires à Fréjus.- Arch. c les de Fréjus. BB. 10, 11. 13. (2) Arch. dépIt. Inventaire de l'évêché.- L'un d'cntre eux, le P. Dufour, utilisa ses talents en composant en l'honneur de saint Léonce, sous le titre de Ranctus Leontius suis FoI'O– juliellsibus restitutus, un livre qui, quoique dénué de critique historique et rempli d'erreurs, recut les encouragements de Barthélemy de Camelin qui donna 30 écu pour les trais d'impression. (3) L'une au Puget, aux Escaravatiers, une autre à Fréjus. quartier de Counillet, la troisième aux Adrets. quartier de l'Â rgelltièrt. (J can Raymond et Vaixière, notaires à Fréjus.) e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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