Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

220 ~ A ~ LES EVEQUES DE FREJUS • arrivés jusqu'à nous, mais nous savons par ailleurs qu'il apporta dans tous les actes de l'adlninistration épiscopale encore plus . de zèle que pour la défense de ses droits temporels. En 1605, il rétablissait la prébende théologale à Lorgues. En 1609, à la delnande du conseil comlnunal de Draguignan, il obligeait la famille des RaYlnondis à enlever le tOlnbeau qu'elle avait cons– truit sans autorisation dans l'intérieur de l'église (1); plus tard il eut à soutenir contre le vicaire de Fayence un procès assez long qui se terluina par une transaction (4 février 1621). Au cours d'une de ses tournées, en 1612, il fit dresser la liste. qui porte encore son nonl ~ des bénéfices du diocèse avec l'indi– cation de leurs charges et de leurs revenus (2). Ayant constaté que les sentences de visite restaient souvent à l'état de lettre nlorte, il obtint du Parlelnent, le 7 lnai 1615, l'autorisation d'user des voies légales pour en assurer l'exécution (3). Grâce à ces mesures il put faire adopter la liturgie romaine dans tout le diocèse (4) et provoquer la fondation d'un grand nombre de vicariats perpétuels (5). Rien n'échappait à sa vigilance: les règlements des confréries de pénitents, qui commençaient à (1) PoulIe. Hist. de l'église de Draguignan, p. lOG. Arch. déple•. Inventaire de l'évêché. (2) Arch. c les de Roquebrune, GG. 2G. (3) Arch. départIes. Invcnt. de l'évêché. (4) Notaires de Fréjus, pa&sim. (5) Les vicariats perpétuels fondés sous Barthélemy de Camelin furent ceux de Montfort (1602), de Tourtour (WU), du Luc (lOlS)J de Salernes, de Villecroze, de la Motte :1619), de Cabasse, de Carcès (16~4), de Callas (lG28), de ViUi (16:31), de Roquebrune et de la Roque– Esclapon (1634). fIns. eccl, passim). e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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