Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FIl DU XVIIIe SIÈCLE 219 en ville; leshabitants accourent et délivrent l'évêque des mains des sicaires prêts à le frapper. Cette tentative criminelle n'ayant pas réussi, de nouveau Eléonore de Montpezat s'adressa aux tribunaux et eut d'abord gain de cause (26 août 1615); finalement Barthélemy de Camelin obtint du grand conseil, le 18 août 1618, un arrêt définitif qui lui confirnlait la possession de la terre du Revest, le condalunant seulement à la lTIoitié des frais du procès (1). La seigneurie d'Agay ne devait bientôt plus compter parmi les possessions de l'évêché. Barthélemy de Camelin finit par l'aliéner peu de tenlps avant sa mort. Déjà, le 10 septembre 1605, il avait donné à Louis de Fumée, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, l'autorisation d'y bâtir une ville, nloyennant la cense annuelle de 150 livres. Ce premier essai avait échoué. Plus tard les négociations reprirent avec Vincent de Roux, lieutenant d'artillerie de la marine du Levant et aboutirent heureusement. Le 8 août 1636, ce gentilhomme obtenait la seigneurie de la terre et du port d'Agay, en reconnaissance des services qu'il avait rendus à l'évêché et moyennant une pension annuelle de 120 livres aux évêques de Fréjus (2). Barthélemy de Camelin accomplit une seconde visite pastorale en 1612, et dès ce jour, sans doute parce qu'il en comprit la néces– sité, il parcourut le diocèse à des intervalles beaucoup plus rapprochés (3). Les procès-verbaux de ces visites' ne sont pas (1) ~larc DoUe, notaire à Fréjus. (2) Jean Raymond, notaire à Fréjus. (3) Nous avons trouvé trace des visites pastorales en 1613, 1614, 1621, 1 ~23, 1624 1635, 1637. { otail'es de Fl'éjus.- Arch. Cl •• , IJlsin. ecclés , passim.) e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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