Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU ../IIl e A LA FI DU XVIIIe SIÈCLE 19 « Il assistait, à Barjols, le 7 janvier 1207, comme tén10in, à un acte concernant le Thoronet. Le 8 février, il signait, à Manosque, la charte par laquelle le comte de Forcalquier donnait, aux che– valiers de Saint-Jean de Jérusalen1, son palais de Manosque et la ville elle-même. Au mois de décembre suivant nous le trouvons à Puimoisson, lorsque Raymond de Comps obtenait, du COlnte de Provence, Ildefonse II, le châtea u de Pennafort » (1). En 1208, BerlTIOnd Cornut eut des délnêlés avec les chanoines de Barjols. Se prévalant de ce que leur bulle de fondation les obligeait à payer annuel1ernent un cens d'or au Souverain Pontife, les membres de cette collégiale voul urent se soustraire à 1 a juridiction épiscopale pour ne relever que du Saint-Siège; mais devant l'opposition énergique de l'évêque à des prétentions si peu justifiées, les chanoines durent se soumettre (2). L'année ne s'était pas écoulée que Bermond Cornut obtenait de son suzerain de nou veaux privilèges en faveur de l'évêché. C'e ·t ainsi qu'au mois de novembre, pendant le séjour dJIldefonse II à Draguignan, l'évêque de Fréjus se rendit dans cette ville" accom– pagné du prévôt et de quatre chanoi nes de la cathédrale (3), et se fit délivrer, par le prince, une charte qui lui concédait le droit .acristain, J.-B. Vital, e pagnol, chantre, Bérellguier, Pons, Arnaud, R. de Valbelle et J. ùe Chardon, chanoines. Cette maison, restaurée et agrandie dan la suite, est contiguë au cloitre du chapitre; elle a servi jusqu'à la Révolution à la destination qu'elle reçut à cette époque. (1) Gallia novissima, col. 318. (2) Antelmy. De Initiis ecclesiœ (ol'ojuliensis, p. 159. t3) C'étaient Raymond, prévôt et prieur de la Motte, Gubert, Bérenger, Guillaume de Bissac et R. de Valbelle. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=