Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA Fil DU XVIIIe SIÈCLE 195 au l'étable du maître autel; à Fox, la clé de la sacristie au lieu d'être dans les mains du vicaire, était gardée par un ceuvrier (marguillier), de sorte que l'évêque dut attendre le bon vouloir de ce dernier pour visiter les ornements qui s'y trouvaient enfermés. Garidelly pourvut à tous les besoins: à Montfort et à Brovès, il ordonna de construire une nouvelle église sur un point plus rapproché du centre des habitations, bénit un nouveau ciluetière à Salernes, réconcilia celui de Pignans, consacra l'église de Vidauban. Il voulut égaleLnent consacrer celle de Gassin; mais le capiscol du chapitre, Donnat Gilly, qui était le prieur de la paroisse, avait disparu avec son vicaire pour ne pas payer les dépenses de la cérémonie. La question des frais de séjour, qui étaient dûs à l'évêque par le prieur ou à son défaut par le vicaire perpétuel des paroisses visitées ~ donna souvent lieu à de vives contestations. Au Puget, l'obstina– tion du vicaire fut telle qu'il fallut opérer une saisie sur ses revenus (1). Tandis que Garidelly visitait le diocèse, François de Bouliers s'occupait activeLnent du procès de la juridiction teluporelle. Les consuls de Fréjus commencèrent les hostilités en réclaluant de nouveau le tiers des revenus de l'évêché pour le distribuer aux pauvres de la ville. Cette question, déjà tranchée sous Bertrand de Romans, fut également résolue en faveur de François de Bouliers devant le grand conseil, par arrêt du 30 111ars 1582. Un nouvel arrêt du 5 juin 1584 déclara que (1) Les procès-ver'baux de ces visites pa 'torales ~ommencent la collection des documents de ce genre qui sont aUJourd'hui au. archive départementale. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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