Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU ... '"1Il e A. L. FL 1 DU .Lr'Tlli e SIÈCLE 183 D'ailleurs Bertrand de R0111anS eut sans cesse à lutter pour la défense des droits du siège épiscopal de toute part Inenacés. C'est ainsi qu'il dut s'opposer aux tentatives des habitants de Fayence qui voulaient se soustraire à sa juridiction teruporelle; mais il leur accorda, par la transaction du 21 février 15 7 0, l'usage des fours et les droits de tasque et de dîme Inoyennant une pension annuelle de 600 florins. Il défféra au Parleruent ceux de St-J ulien et de Borigaille qui essayaient, eux aussi, de se donner un autre seigneur et obtint gain da cause contre eux. Il dénonça au roi les consuls de Fréj us qui avaient érnis la prétention de fixer le chiffre des aun1ônes que l'évêque devait distribuer aux pauvres de la ville pendant l'année. Ce fut à cette occasion que le souve– rain envoya des lettres-patentes dans tout le royaun1e, le 4 noven1bre 1572, pour défendre aux Parlen1ent, tribunaux et autres pouvoirs publics, d'in1 po 'el' désol'luai ' a ux archevêques et é-v êques 1 a q li 0 ti té des a u LU Ô ne' qu' ils devaient cl 0 nn e r ('1). Bertrand de Romans ne montra pas Inoin ' de fermeté dans l'adLninistration du diocèse. En 1570, il enlevait les pou voirs de vicaire général supplémentaire à Antoine Priluéry qu'il avait trouvé trop négligent dans l'exercice de ses fonctions. En 1575, il obligeai t le prieur de Flassans à fonder dans sa paroisse le vicariat perpétuel et, trois ans plus tard, frappait de suspense le vicaire de Salernes, Millon Salle, et son neveu , Jean Salle, vicaire d'Escragnolles, qui avaient perllluté sans y être auto– risés (2). (1) Notaires de Fréjus, passim.- Arch. départ 1u • In"cnt. de l'é\'cclJé. (2) Arch. déplos. lilsin. l'ccl. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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