Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A LA FI DU XVIIIe SIÈCLE 173 Glandevès lui fut donnée et le 12 juin 1555 il unissait à ses dignités ecclésiastiques celle de conseiller- clerc a u Parlement. Quand il eut été promu à l'épiscopat, Bertrand dota les fils de son frère Cyprien des elYJ plais honorables et lucratifs auxquels il a vait été nommé. L'ainé J Bertrand, probablement ~on filleul, lui succéda dans ses fonctions de eonseiller; Joseph, qui était déjà chanoine de Fréj us, obtint la prévôté de Glandevès et résigna son canonicat en faveur de son frère Raymond; mais celui-ci, ayant renoncé quelque temps après à la cléricature, céda son bénéfice à Jean, le plus jeune de ses frères. Bertrand s'était réservé jusqu'à la fin de sa vie les revenus de l'église de Tour– rettes qui formait la prébende de son canonicat et prit à sa charge la décoration et l'entretien de cette église (1). Quand les bulles furent arrivées de Rome et que, le 3 mars 1566, Pierre de Ragueneau, évêque de Marseille, eut fait l'enquête canonique, Bertrand de Romans fit sa profession de foi en tre les mains de ce dernier et de l'évêque de Vence. Après l'enregistrement des bulles, le 14 octobre, son frère, Pierre \ d'Agout J prit possession de l'évêché le 20 du même mois. C'était le jour du synode diocésain. Lues d'abord dans la salle capitu– laire, en présence des chanoines, les bulles pontificales furent de nouveau prorllulguées du haut de la chaire, devant le clergé, après le sermon d'usage et la publication des statuts synodaux. Pierre d'Agout nomn1a vicaire général, au nom de son frère, le chanoine Pierre Bonnaud, et comn1e suppléant l'un des curés de (1) Notaires de Fréju., passim. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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