Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

172 , " , LES EVEQUES DE FREJUS Malgré l'opinion de Roux Alphéran qui place à Aix son berceau (1), nous inelinons à croire que Bertrand de Ron1ans naquit, vers 1515, à Figanières, où son père, Hugues, exerçait la profession de marchand; sa 1TIère, Thoge Romégat, y était née. Hugues de Romans avait cinq fils et une fille: Bertrand, le fu tur évêque; Pierre, qui entra aussi dans les ordres, prit ses grades de docteur en théologie, se li vra à la prédication et fut pour"vu d'un canonicat à Fréjus; Cyprien et Antoine., qui continuèrent le C01TI1TIerCe de leur père; le plus jeune, nomlTIé égale1TIent Pierre, embrassa la carrière Inili– taire et obtint le titre d'écuyer avec la seigneurie d'Agout (2). Sa fille, Sibille, épou sa Barthélemy de Néris,. coseigneur de Bagnols, à qui Ber'trand céda, en 1575, par bail enlphythéotique, plusieurs terres de ce village pour une redevance minin1e (3). Destiné à l'état ecclésiastique, Bertrand de Romans fut pourvu de bonne heure d'un canonicat à Fréjus, à la suite de la résigna– tion qu' ndré de Fiesque fit en 'a faveur en 1526. Il fut ordonné prêtre en 1546, obtint, deux ans après, un canonicat à Aix et céda celui de Fréjus à son neveu Joseph. Bientôt la prévôté de (1) Roux Alphéran. Les Rues d'...4 i.x, 1, p. 468. - La méprise vient sans doute de ce que . Bertrand de Romans, qui était conseiller clerc au Parlement, avait une maison à Aix. (2) Le 27 février 1542, les quatre aÎIH's acquirent en commun de Claude de Villeneuve, pour la somme de 300 écus d'or, la sei"neurie d'Espél'el. L'année suivante, Antoiur pl'Ofitêlnt de l'hostilité que rencontrait la juridiction temporelle des évêques, se rendit acquéreur, à la faveur de ces troubles, de 13 seigneurie du Puget dont son fils Melchior était encore le possesseur en 1582. (3) Bonaud et Caramagne} noLait'es à 'réj us. - Une de ces redevances consiitait en un sol tournois et une paire de perdrix. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212