Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

160 , " , LES EVEOUES DE FREJU .'V celui de Fréjus, dont les bénéfices étaient inférieurs de 1110itié J fut frappé d'une inlpo 'ition presque égale. Déjà, sous icolas de Fiesque, les syndics du diocèse avaient fait entendre leurs réclan1aLions, 1nais elles ne furent pas écoutées; et ce qui avait augn1enté encore davantage la confusion, c'est qu'en 1542, en dre 'sant la table de' bénéfices du diocèse, avec leur valeur approxin1ative, on avait lésé les droits de plusieurs. De nouvelles récla1nations se produisirent. Le prévôt de Barjols se disait trop Ïll1posé; de 'on côté le prieur claustral de Saint- Victor se plai– gnait de ce qne les prieuré de Villecroze, de Salernes et de Palaison, qui n'avaient pas été taxé' dan - le tableau de 1516, avaient été con1pris dans le nouveau; à son tour l'archevêque d 'A.ix refusait de payer la nouvelle taxe, parce que son prieuré de Fla' -ans était porté ur la côte de l'archevêché; enfin, l'archidiacre d' 1\i-, , Antoine de Rascas, qui alléguait les n1êll1es • 1110lifs dans le but de s'exonérer de toute contribution au sujet de la vicairie de Draguio'nan, avait obt.enu un arrêt du grand conseil pOUl' obliger l'évêque à lui rembour 'el' 2,000 livres indû– 111ent payées depui ' six an -. 1is au courant de la situation, Léon des Ursins, qui à cette époque éLait encore en Italie, den1anda au clergé la S0111111e exigée par l'archidiacre d'Ai.,'. Il rencontra la plus vive 0Ppo 'ition. Les chanoines de la cathédrale furent les pre111ier ' à lui signi.fier par exploit, peu de temps après son arrivée, leur refus de contribuer au paiell1ent de cette dette (16 juin 1548). De nOlnbreuse' réunion' furent tenues où le clergé et l'évêque expo 'èrent leur' raIsons J celui-ci soit par lui-nlên1e, soit par l'organe de son purent Jacques des Ursins, abbé du Thoronet; enfin, après e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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