Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

118 , A , LES EVEQUES DE FREJUS de Fréjus (1). Bien que cet arrêt n'ait été réformé qu'en 1511, Urbain de Fiesque ne cessa de s'opposer à son exécution. Et quand Louis de Villeneuve, seigneur de Flayosc et viguier de Draguignan, vint à Fréjus -' en 1483, visiter, au nom du roi, les remparts et les routes publiques, l'official, Blaise de Ascagno, protesta contre cette visite comn1e attentatoire aux droits de révêché (2). Cependant tout en défendant avec énergie contre l'autorité royale les privilèges de son siège, Urbain, après la . mort de René, ne refusa pas le serinent de fidélité au nouveau comte de Provence J le roi Charles d'Anjou. Il délégua encore son frère Hector qui prêta sern1ent pour lui à Aix, le 9 novembre 1480 (3). Pendant l'absence d'Urbain de Fiesque l'administration du diocèse était confiée à des vicaires généraux. Parmi ceux qui furent investis de ces hautes fonctions, nous citerons: Jean– Baptiste Denigris, d'une des prelnières familles de Fréjus, chanoine de la cathédrale (4); Alexandre de Regiis, prieur de la Verne, qui, avant de quitter Rome en 1480 pour prendre la direction de ce monastère, reçut des mains mème d'Urbain de Fiesque les lettres de vicaire général (5); enfin icolas de Fiesque, frère de l'évêque (6), qui lui succéda sur le siège de (1) Arch. cIe de li~réjus, FF. 59. (2) Arch. déple • lovent. de 1749. (3) Ga/lia nov. l, col. 387. (4) Notaire Fanguatoris, à Fréjus. (5) Trombi. Hist. de l'ordre des Chartreux, IX, p. 1b9. (6) Antelmy. Dissert. de S. Maxima, dit qu'il fut ou son neveu ou son frère. M. Albanès en (ait le frère. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=