Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

110 " A " LES EVEOUES DE FREJUS ~ RÉGIl ALD D'A GLI.l E (1472) « Le 18 juillet 1472, dit M. Albanès, le pape Sixte IV accepta la dén1ission reluise entre ses mains par Léon Guérinet et nOlnn1a aussitôt à l'évêché Je Fréjus le procureur du roi de France à ROIne, qui se nOlun1ait Réginald, en assignant à son prédécesseur une pension s ur les reven us de la luense épi sco– pale. Dès le 31 du même 111ois, son représentant s'engageait à payer à la chambre apostolique les redevances d'usage. Le nOln de famille du nouvel élu, qui n'est pas dans les registres romains, nous a été conservé par un notaire de Fréj us, qui reçut un acte par lequel le clavaire de l'évêché den1andait au grand vicaire d'être autorisé à payer à RaYlllond Altoviti, de Marseille, la somme de onze cent cinquante ducats qu'il s'était engagé, par ordre du roi, à lui remettre (1); cette somme devait servir à solder les taxes dues à la cour de Rome pour la vacance qui avait eu lieu par la mort de Raynaud d'Angline, récemment pourvu de l'évêché. Ce document nous apprend, non seulement que Réginald ou Raynaud avait été fait évêque de cette ville, ce que nous (1) Nous avons découvert et signalé nous-même il M. le chanoine Albanès l'acte notarié qui donne le nom de famille de Réginald et la quittance du clavaire de l'évêché dans le protocole du notaire Fanguatoris il Fréjus. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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