Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

DU XIIIe A L~\ FIN DU ./'·Vlli e SIÈCLE 105 et Guillaume Clarambaud, vicaire de Flayosc. Celui-ci fit, le 17 mars 1460) la délilnitation des territoires de Fayence et d' Avaye ,. l'autre afferma, le 20 juin 1461, les dîmes de Bagnols, de Roquebrune et du Puget (1). Bien qu'éloigné de la ville épiscopale, Jean du Bellay sut faire respecter, grâce à l'amitié du roi René, les droits telnporels de son évêché. Malgré les ordonnances antérieures, les officiers de Draguignan ne cessaient de venir à Fréj us informer sur les délits et les crilnes. En 1457, il s firent arrêter deux faux 1110nnayeurs. Sur la plainte de l'évêque, le roi ordonna aux juges de Draguignan de reconduire les accusés dans les prisons épiscopales, avec défense d'inquiéter désormais l'évêque dans l'exercice de la justice pour tout crime ou délit qui se COlnn1et– trai t sur le territoire de Fréj us et la rivière de l'Argens. De son côté la cour royale de Draguignan réclalnait à l'évêque une pension de deux sous et six deniers pour le territoire de Borigaille et quelques autres droits. Le 24 avril 1461, une sentence du roi René confirlna la jouissance de l'évêque à condition que, chaque année, la veille de Noël, il payerait à la cour de Draguignan une livre de poivre et huit sous corona ts (2). Jean du Bellay comprenant cependant qu'il ne pourrait à si grande distance continuer à diriger son diocèse, demanda un siège épiscopal plus rapproché de sa chère abbaye. Celui (1) Arch. départ1os. Inven(aire des ti/rcs de l'évêché de 1719. - Archivcs dc l'é\'êché. Manuscrit (2; Ibid. id. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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