Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du XIIIe à la fin du XVIIIe siècle

" A. " LES E EQUES DE FREJUS des lliaisons comme des bénéfices, elles seront égalelTIent sou– mises à l'option du plus ancien chanoine, excepté celle du prévôt qui lui sera toujours réservée ». Les statuts disposèrent aussi « que les membres du chapitre payeraient le jour de leur prise de possession les droits d'entrée (1), qu'ils garderaient la résidence au moins quelques mois de l'année (2) et qu'ils entretiendraient dans les églises de leur prébende un vicaire perpétuel » (3). Huit chanoines signèrent cet acte (4). L'un d'eux, Jean Gombaud, né à Cuers, et qui, quelques années après, fut nommé évêque de Toulon, unissait à la dignité de chanoine de la cathé– drale les fonctions de vicaire général. C'est lui qui, en 1423, a vait fait, au nom de l'évêque, la délimitation des terres du Puget et de Palaison. Il avait été également chargé par Jean Bélard de terminer un différend survenu entre les recteurs de l'hôpital de Callas (5). Pendant tout le temps de son épiscopat, Jean Bélard eut à s'occuper de la direction des religieuses de la Celle-Roubaud. Ce monastère que sainte Rossoline avait jadis embaumé dn parfum de ses vertus -' étai t tombé dans le relâchement. Déj à, en 1416, le chapitre général des Chartreux s'en était élTIU. Pour (1) Ces droits étaient les annatt's, les droits de chape, les droits de présence à la prise de possession et les étrennes aux serviteurs de la cathédrale. 12) Antelmy et Girardin disent que ces statuts n'exigeaient que trois mois de présence dans la vie, mais ils ont mal lu le texte qui ilit in anno. (3) Arch. déples. lus. eccl., an. 1608. (4) Horace de Castillon, prévôt; Armand Fanguatoris, sacristain; Antoine Ricavi, Jean Gombaud, Boyer Clerici, Bergomat Castellane, Pons Suson et Antoine Raynaud, chanoines. (G) Gaudin, notaire à Fréjus. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_212

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