Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

90 1 A 1 LES EVEQUES DE FREJUS adressée directement, il est vrai J aux religieux d'un monastère de Lyon; mais le docteur de la cour de Charlemagne leur recolnmande d'en envoyer un exemplaire à leurs frères de Lérins qui l'avaient consulté sur les mêmes points. Pépin et Charlemagne, nous l'avons dit, avaient par leur bravoure éloigné de nos terres les Sarrasins et mis nos mers en sùreté (1). Pourtant les Annales de Fulde nous apprennent, qu'en 798, les Maures recommencèrent, le long de nos côtes J une série de desrentes. Charlemagne mit alors tout le littoral en état de défense, et, au dire d'Eginhart, il réussit, par de sages précautions, à tenir les pirates en respect (2). Le grand elnpe– reur touchait à sa fin, quand les attaques des Sarrasins contre la Peovence recommencèrent. En 813, ils surprennent Cemtum– celles (Civita-Vecchia), aux portes de ROlne; ils viennent de là en Provence, où ils mettent tout à feu et à sang. Quelque telnps La réponse d'Alcuin. contenue dans une très longue lettre, fut celle-ci: 1° Jésus-Christ est le Fils de Dieu par nature, c'est un bla phême de dire qu'il est le Fils de Dieu par ~d0.ption. 2° Il ne fa ut pas employer du sel au sai nt sacri fice de la messe. 3° La triple immersion est indispensable. 4 0 Il est nécessaire de confesser ses péchés au prêtre pour en obtenir le pardon. ~Migne, Patr. lat. C., col. 287-293.) (J) Les mers étaient si sûres, qu'en 765, Pépin-le-Bref envoya au calife de Bagdda unc ambassade qui s'embarqua à Marseille, et en 772, les envoyés du pape Adrien débarquèrent dans ce même port. (2) Le grand empereur a-t-il visité Nice~ Marselle, Avignon, Apt et par la même Fréjus 1 M. Paul Terris, ancien vicaire général du diocèse, aujourd'hui curé de Saint-Symphorien à Avignon, l'admet avec bien d'autres (Sainte-Anne d'Apt, p. 45;. C'est, du moins pour notre diocèse, un pomt très-controversé. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=