Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

52 " A LES EVEQUE ---- ---_._--- " DE FREJUS réunies par ces deux abbés dans ce pieux sanctuaire ut Il serait téméraire de le nier, soit qu'elle ait vécu à l'époque de la fonda– tion de ce couvent par saint azaire, soit que, contemporaine de saint Aigulphe, elle ait été des prelnières à se rendre à son appel. D'ailleurs, no::; historiens sont d'accord sur ce point. Girardin se fait l'écho des tradition~ anciennes (1), les Callianais, quoi– qu'ils fassent vivre et mourir chez eux leur patronne, adlllettent pourtant qu'elle prit le voile à Arluc. Antelmy est encore plus posItif: l'anlJee qui suivit sa lettre aux Bollandistes, c'est-à-dire en 1680, il fit un voyage à Lérins et, en parcour'ant plusieurs luanuscrits tr'ès anciens, il acquit, dit-il, la certitude que sainte Maxin1e avait vécu à Arluc et « j'ai, ajoute-t-il, assez de preuves en Inain pou [' 1 e prouver » (2). Que ne l'a-t-il fait ~ nous n' n serions plus à nous débattre au 111 i lieu des conjectures qui nous fon t marcher si lenten1ent. Il se contente de consacrer les lignes suivantes à la religieuse d' Arluc: « Parmi les vierges de ce 11lonastère je 111e plais à voir notre corn patriote MaxÏlne, dont le nOln dit ce qu'elle est; elle dut s'y former à la vie cénobitique, soit parce que son corps est conservé à Callian, dont le prieuré appartient aux rnoines de Lérins, soit parce que le voisinage de ce monastère, situé sur les limites du diocèse, nous elnpèche de chercher ailleurs le lieu où elle a été initiée à la vie sainte qu'elle a menée jusqu'à sa mort». Pourtant, d'après AntelnlY, ce fut sous la règle de saint Nazaire et non sous celle de saint Aigulphe que ainte Maxime (1) Desc1'ipt. du diocése, p. 160. (~) De cultu . MaximaL Âcta S. YI maii. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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