Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

44 , A , LES EVEQUES DE FREJUS lieu où e1l'e a passé sa vie n10nastique et où elle est morte (1). A.ntelnlY, dans sa lettre aux Bollandistes, s'applique surtout à prouver que sainte Maxilue appartient à l'église de Fréjus et non à cellA de Frioul. lVIais l'opinion des Callianais ne seluble guère lui sourire: s'il ne la rejette pas d'une manière formelle, du llloins il en cite une autre qui lui parait tout aussi vraisem– blable et qui sen1ble 11lêlue avoir ses préférences, tant il y revient souvent, tant il l'oppose à celle dont nous venons de parler. Pour nous, puisque nous a vons pris à tâche d'élucider, dans la mesure de nos forces, les obscurités que présente notre histoire diocésaine, nous avons voulu nous former une opinion sur ce point. Nous allons l'exposer. Antelrny sera surtout. notre guide et, grâce aux lunlières qui se dégagent de sa lettre aux Bollandistes, nous essaierons de dire sur la naissance, la vie et la mort de sainte Maxime, ce que nous croirons se rapprocher le plus ùe la vérité. Si, d'un eàLé, nous regardons COlnme un fait certain que sainte MaxÏlne est née dans le àiocèse de Fréjus. d'un autre côté, nous n'avons aucune donnée historique, ni rnême aucune probabilité sérieuse po r fixer le lieu où elle vit le jour. Est-ce à Fréjus ou à Callian, ou mêlne dans une autre paroisse du diocèse que s'abritèrent les preluières années de ceLte jeune fille, dont le front chaste et pur brillait déjà de l'éclat d'une virginale beauté~ A moins de produire un titre authentique, qui jamais le saura ~ La famille de Grasse s'attribuait jadis, il est vrai, la gloire (1) Girardin, Dtscript. du diocèse, p. 159. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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