Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

36 1 A 1 LES EVEQUES DE FREJUS rOll1ain, moins explicite, ne parle pas de Callian, mais seule– ment de Fréj us. Pierre de atalibus J évêque d'Aquila, en Italie, au commencement du X\'Ie siècle, ajoute quelques mots de plus â l'éloge de notre sainte: « La vierge Maxime, dit-il, dans le pays de Fréjus, au bourg de Callian, faisant fleurir le lys de la virginité et illustre par- de nombreuses et insignes vertus, reposa en paix» (1). Enfin, vers la même époque, dans un martyrologe en vers latin, composé par icolas Branti J évêque d'une ville d'Italie, nous lisons ce distique en l'honneur de sainte Maxill1e : Eximio sponsi purique pudoris amore Prœ reliquis sponso Maxima virgo placet. Les documents, on le voit, sont rares. Mais les historiens de notre église ne se sont pas découragés. Ils ont voulu, quand même, pénétrer les secrets que leur cachait l'histoire, retrouver la trace des lieux où sainte Maxime vécut. C'est le résultat de leur~ travaux que nous allons étudier. Qui croirait qu'on a voulu faire de sainte Maxime la sœur de saint Tropez? (l) Voici le texte de ces divers martyrologes: Adon: In pago Forojutiensi, vico qUf, dwitur Calidianus , sanctœ Maximœ, virgutis, quœ muttis clara virtutivus quievit in pace. U~uarj et saint 1 otkcr: In pago Forojuliensi, sllnetœ Maxirltœ virginis, quœ tIlultis clara virtutibus in pace qui~vit. Martyrologe romain : ~pud Forurnjulii. sanclœ Maxirnœ virginis, quœ multis clara vir– tutibus, in pace quievit. Piert'e de Natalibus . Maxima virgo, in pago Foro}utiensi, vico Callidiano, virginitatil lilio {lorescens, 1Jlultisque et in~ignibus clara virtutiiJus, in pace quievit. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=