Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

DU VIe AU XIIIe SIÈCLE 35 Maxime a embaumé nos vieilles églises du parfulu de ses vertus; puisque ce fut, sans doute, un des évêques que nous venons de nommer ou tout autre, dont le norn n'est pas arrivé jusqu'à nous, qui la consacra au Seigneur et reçut son vœu de virginité, il est juste que nous nous arrêtions un instant devant elle) pour chercher sa famille et sa patrie, désigner le siècle où . elle vécut, le lieu où elle professa la vie religieuse et surtout celui où elle mouru t. Ferons-nous du choc des opinions jaillir la lurnière~ Ce serait notre désir. Mais la question est trop ardue, nous n'y préten– dons guère. Mettons-nous pourtant courageusement à l'œuvre. A défaut d'un meilleur résultat, nous aurons au moins la con– solation d'avoir fait connaître à ceux qu'intéresse l'histoire diocésaine, tout ce qui a été écrit sur sainte Maxime. Au milieu des diverses opinions qui sont en présence, il nous faudra néces– sairement en rejeter quelques-unes; nous conserverons celles qui nous paraîtront se rapprocher le plus de la vérité .. Ce que nous savons sur sainte Maxime nous est révélé par les divers martyrologes que nous possédons. Ces monuments précieux nous apprennent que, au IXe siècle, la fête de cette sainte se célébrai t déjà le 16 mai dans le diocèse de Fréjus, que son tombeau était alors à Callian et qu'aprês s'être rendue célèbre par ses nombreuses vertus, cette hUluble . vierge mourut en pai x: In pago Forojuliensi, vico qui dicitur Calidianus, sanctœ Ma;eimœ virginis, quœ multis clara virtv,– tibus quievit in pace. Le texte d'Usuard est identique, sauf la mention de Callian qui ne s'y trouve pas. Le mêlue texte est reproduit par le luartyrologe de saint . otker. Le martyrologe e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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