Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

DU Vie AU XIIIe SIÈCLE 21 fut jarrlais revêtu du caractère épiscopal, et ils ne parlent pas même du sentiment de ceux qui le placent au rang de nos évêques (1). Jacques, Romain et Adéodat ne nous sont connus que par leur nom. Le Gallia sépare les deux premiers l'un de l'autre; Antelmy et Girardin suivent l'ordre que nous venons de leur donner; Antelmy, même, ne donne le troisième que sous toute réserve: il lui fut signalé, dit-il, par le Père Jean Colomb, mais sans aucune preuve sérieuse. Rustique et Betton n'apportent que des titres fort douteux. D'abord, Rustique est placé à la fin du VIe siècle par Antelmy et Girardin; mais, comme pour ses prédécesseurs probables, Jacques J Romain et Adéodat, on ne connaît que son nom. Les auteurs du Gallia, afin de lui donner un cadre historique, le font vivre cent ans après. ~( C'est peut-être lui, disent-ils, qui, en 684, assista à la fondation du monastère de Grasello, dans le diocèse de Vaison ». Enfin Betton qui, en 540 J assista au concile de Châlons J ne doit pas être regardé d'une manière certaine, comme un évêque de Fréjus, puisqu'il nous est disputé par l'église de Saint-Paul– Trois-Châteaux (2). Mais quoique nous trouvions la plus grande incertitude dans la succession de nos évêques, au VIle siècle, pourtant, tout nous porte à croire qu'il régna dans le diocèse, à cette époque, une ère de bonheur et de prospérité. Les Barbares ont suspendu (1) Acta sanctorum XXV martii. (2) Labbe, Concil. IV, col. 387, en fait un évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux et dit en note: Bditio vulgata: Betto Forojuliensis. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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