Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

DU VIe AU XIIIe SIÈCLE 171 nourriture dont il a besoin, attendu que les biens de l'Eglise sont ceux des pauvres ». « L'évêque de Fréjus n'a rien à percevoir SUI' le chapitre. Il peut le visiter, mais s'il y demeure, c'est à ses frais, vu que le chapitre a bien assez d'autres charges» (1). Nous ne savons si Guillaume était encore sur le siège de notre église, quand le rescrit pontifical approuvant les statuts du chapitre d'Aups arriva à Fréjus; car l'année même où cette affaire fut réglée en cours de Rome, un autre évêque, Pierre II, était à la tête du diocèse. (2) La copie de ces statuts que l'on trouve à la Bibliothèques MéJancs à Aix, est de 1302. (V. Mss 734.) Aussi nous croyons que ce ne sont pas ceux de 1153, puisqu'il y est dit que le roi Iidefonse les approuva en 1166. AnteIIllY avait déjà douté de leur authenttcité. <: Dani le cours des visites pastorales, dit-il, j'ai parcouru la copie des statuts de la collégiale d'Aups, car l'original n'existe plus, mai~ il importe plus aux chanoines qu'à nous-même d'en àéfendre l'authenticité. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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