Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

168 1 A 1 LES EVEQUES DE FREJUS bien veillance et sans rétribution; sinon, vous pourriez recourir à tout autre évêque, à la condition qu'il agisse toujours comme notre délégué ». cc Nous faisons défense à tous les religieux vos frères qui ont fait profession dans votre ordre, de quitter le couvent par in– co stance ou sans la permission du prévôt et des autres reli– gieux. Que personne n'ose recevoir dans d'autres monastères ceux qui seraient sortis de chez vous, sans être munis de leurs lettres. d'obédience et de communion ». « Nous désirons que la sépulture religieuse puisse être accordée dans cette église à tous ceux qui, par motif de piété, en auront manifesté la volonté, soit pendant leur vie, soit après la mort par des dispositions testamentaIres, à moins qu'ils ne fussent excommuniés ou interdits, et en réservant toujours les droits de la paroisse ». - Suivent, après celle d'Eugène III, les signatures de sept cardinaux (1). Pas plus que son prédécesseur Bérenger, lorsqu'en 1102 l'abbaye de Lérins obtint la même exemption, Guillaume II ne paraît avoir protesté contre une mesure qui se généralisait alors et couvrait d'une protection efficace les ordres religieux. Pourtant s'il crut devoir, en cette circonstance, faire l'abandon de ses droits, notre évêque sa vait les affirmer vis-à-vis des communautés religieuses restées soumises à sa juridiction. Ses démêlés avec la collégiale d'Aups nous montrent combien il était jaloux d'y faire respecter son autorité. L'origine de CQ chapitre remonte à des temps fort reculés- (t) Archives départementales. S.G. Fonds de la collégiale de Pignans. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028

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