Espitalier, H. : Les Evêques de Fréjus : du VIe au XIIIe siècle

158 1 A 1 LES EVEQUES DE FREJUS les religieux de Montmajour dans la possession de cette ville (1). Le Souverain Pontife ne fut pas le seul à donner à notre évêque des marques de sa confiance. Rayrl10nd Bérenger l, comte de Provence, l'avait admis au nombre de ses conseillers. C'est sans doute à ce titre qu'en 1116 il se trouve à Brignoles à la cour du comte de Provence où il assiste, comme Lérnoin, le 13 juillet, à une transaction conclue en présence du comte, entre les moines de Saint-Victor et Guillaume, seigneur de Solliez, au sujet de la propriété des terrres de Solliez, Belgentier, ans et autres lieux (2). La même année J l'évêque de Fréjus, avec ceux d'Antibes et de Nice, accompagne Rayrnond Bérenger à Rome dans son pèlerinage ad limina apostolorum (3). Nous le voyons encore, en 1124, à la suite de son suzerain, assister à l'acte de réparation accompli par Foulques et par Guillaume de Grasse. Ces deux seigneurs avaient à répondre devant le comte de Provence des déprédations qu'ils avaient commises à Arluc, village possédé par les moines de Lérins. Les coupables ayant reconnu leurs torts en présence du comte, des évêques de Fréjus, d'Antibes et de Gironne, s'engagèrent par serment à respecter à l'avenir la possession du monas– tère (4). (1) Bouche. Hilltoire de provence, II, p. 109. (2) Cartul. de S. Victor, ch. ~05. (3) Gallia passim,. (4) Cartul. de Lérins, ch. 71, 76, édition Moris. Si nous en croyons Barralis et les éditeurs du Carlulaire de Lérins, l'évêque de Fréjus présent à cet acte de réparation, qu'ils placeut au 12 août 1124, serait Bertrand et nOD Bérenger. Il Ya Hl une erreur de copiste e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_028